Il pleurait assis sur le bord du trottoir la première fois que je l’ai vu. Son "associé" qui venait de lui voler l’argent de la vente quotidienne l’avait
laissé là, perdu dans une petite rue excentrée, à demander de l'aide, .
Maintenant il
parcours seul les quartiers de Curitiba, à pied, sans y
voire goutte. Il porte les balais qu’il estime pouvoir vendre lors de son parcours, en équilibre sur l'épaule, le laissant libre de ses mouvements afin de frapper dans ses mains pour attirer l'attention devant le portail des maisons.
On ne voit pas son visage sous
la visière de sa casquette, la tête courbée vers le bas et les yeux cachée par des
lunettes de soleil. Que fait-il le soir venu ?