Le grand Grand Cochon-tirelire, mage des achats de fin d’année, est venu au centre commercial vérifier si le peuple avide de présents, dépensait sans avarice et allait ainsi honorer sa fente dorsale de monnaies sonnantes. Parfait, la frénésie adulte est à son comble.
O Grande Porquinho, mago das compras de fim de ano, veio ao shopping verificar se o povo ávido por presentes gastaria sem avareza, e colocaria moedas em sua fenda dorsal. Perfeito, o frenesi adulto chegou ao seu ápice.
Les enfants, fascinés par la multitude de Pères Noëls, de plastic, de chiffon, et même parfois vivants de chair et d’os, ont les yeux pleins de désir devant toute cette marchandise rutilante qui leur laisse espérer de beaux cadeaux.
Le Grand Cochon-tirelire se rassure du plaisir des
aïeux, dont le regard est le miroir de la joie de leurs petits enfants… Pas de
doute, ils vont succomber et dépenseront partie de leurs économies pour combler
les petits.
Mais où
est Jésus ? Pas très important, pense le Grand
Cochon-tirelire. On ne le voit pas dans les temples
du commerce même si le 25 décembre se fête son anniversaire. Dépité, dit-on, il
reste les bras en croix dans son Église et profite de la tranquillité de
l’autel.
Certain
l’on vu sortir déguisé en boule scintillante pour observer son peuple de
fidèles infidèles. Il est un peu triste de voir que pour le Grand Cochon-tirelire c’est la vie en rose.
Quand le Grand Cochon-tirelire
aura fini de compter son argent,
Jésus devra sonner les cloches pour
rappeler tout le monde à l’ordre.
Quando o Grande Porquinho terminar de contar o seu dinheiro,
Jesus vai
ter que tocar os sinos para chamar o povo à ordem.