
Paranaguá, c'est l'ouverture de l'Etat du Paraná sur l’Atlantique. A 100 km de là et à 1000 mètres d'altitude, Curitiba la capitale de l'Etat.


Vers
1550 a commencé le peuplement
de Paranaguá par les colons – et quelques
siècles avant par les indiens! Avec Santos, ce sont les deux plus grands ports marchands
d’Amérique du Sud.


Malgré
une population d’environ 150'000 habitants, on se sent à Paranaguá dans une petite ville oubliée par l’histoire car, à part des files
interminables de trains routiers à l’entrée de la ville, on ne voit pas le port marchand qui se cache
dans la verdure.


Je
me dirige toujours du côté opposé au port commercial, vers la vieille ville et le port de
pêcheurs. C'est aussi lieu de départ des bateaux colorés pour l’Ile du Miel ou celle de Superagui. J'aime les bateaux.


Le temps
semble s’être arrêté dans le quartier historique.
Les façades colorées de l’époque coloniale mélangent esthétisme, nostalgie et
décrépitude qui laissent imaginer un passé animé et fourmillant de vie.


Ici, les autochtones me semblent respirer tranquillité, bonhomie et un rythme de vie
distant des affres de la métropole. On ne peut résister à une immense envie de rester et de gouter à
l’essence du lieu.

L’océan
se cache. Ici il a l'air d’un petit fleuve. Pour rejoindre les îles, c’est
un peu plus d'une heure de barques colorées au milieu des mangroves, en apercevant parfois en
dessus de la végétation les superstructures d’un immense navire s’approchant
des docs.
Plus loin on débouche sur la haute mer ponctuée, au large, d’une nuée de navires en attente de
l’autorisation d’entrée au port marchand.

Une bière glacée, un plat de poisson et fruits de mer dans l’ancien marché municipal, et mes envies de retour à la grande ville achèvent de s’évanouir.