La « Limonade Suisse » se boit dans tout le Brésil. Elle n’a rien d'helvétique, mais c'est rafraîchissement, doux et acidulé... comme ce blog, je l'espère.

A « Limonada suíça » encontra-se no Brasil todo. Não tem nada de suíço, mas é refrescante, doce e acidulada... como esse blog, espero.

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03/07/2013

Diana Ross, Curitiba, 2 juillet 2013


L’émergence de la musique disco m’avait laissé plutôt contrarié moi qui naviguais loin des paillettes en eau poétiquo-créative, peut-être prétentieuse. 

Avec les années, l’euphorie légère et les rythmes basiques et sautillants de cette tranche d’histoire de la musique m’ont déridés par cet optimisme forcené qui a marqué mes souvenirs. The Supremes, issues du swing, puis le nom de Diana Ross font partie du mouvement musical du 20em siècle.



Hier la jeune Diana Ross, 69 ans, se présentait à Curitiba. Comment résister à l’appel nostalgique de ma mémoire, malgré des billets aux prix indexés à l’âge de la vedette ? Mis à part quelques jeunes passionnés ou convaincus séduits par des sonorités et des costumes d’un kitch affirmé, la moyenne d’âge des quelques milliers de spectateurs se situait entre 50 et 65 ans. 

La doyenne, semble-t-il étant Diana elle-même, arborant une joie, un plaisir de chanter, et un visage facétieux qui semblait dire : «Vous vous en souvenez de celle-là ? Je vais la chanter, pour rire ». Après un bon quart d’heure d’échauffement, le public finit par se trémousser.



Une section de cuivre du plus bel effet, deux percussionnistes, un guitariste, un bassiste, et trois choristes, Diana Ross en pleine forme, ses costumes scintillant, regorgeant de plumes, et le rythme sans faille du spectacle m’ont fait passer une heure trente de plaisir un peu désuet mais enthousiaste.


Diana Ross apparaît dans des tenues euphoriques : d’abord « Petit chaperon rouge disco », puis « Boule de Noel » - celles avec des incrustation d’or, ensuite « Boas fluos », continué par « Crème de myrtilles », pour terminer avec « Orange cristallisée », tout ceci empreint d’une abondance de paillettes. 

Et derrière, les musiciens et choristes tous de noir vêtus afin de faire ressortir le scintillement de la quasi septuagénaire fraiche comme une adolescente, le visage enfoui sous une toison bouclée, et si heureuse d’être là. Finalement tout le monde dans la salle comme sur scène arbore une banane communicative : Que du bonheur !


A dans dix ans Diana.